La 3D sur iOS par Google est là !

Google aura donc grillé la priorité à Apple pour la mise à disposition des cartes en 3D sur iOS (iPhone 4S, iPad 2 & 3) dont nous parlions ici, via une mise à jour de Google Earth pour iOS.

Mise à jour Google Earth 7.0
Mise à jour Google Earth 7.0

Pas mal d’infos dans la description de la mise à jour, mais peu de villes sont pour l’instant couvertes. Pour rappel, Google a fait le choix de la photogrammétrie pour construire ses modèles 3D et des prises de vues à 45° pour éviter les occlusions.

Pour la solution 3D d’Apple, il faudra attendre iOS 6 dans quelques mois. On pourra alors comparer les deux solutions.

Le guidage en vélo par GPS sans écran

Le titre de cet article est accrocheur, n’est-ce pas ? Comment peut on réaliser la prouesse de suivre un itinéraire à vélo sans jamais poser les yeux sur son GPS ? Ni même en écoutant des instructions ?

L’idée (géniale) de Michael Fretz est d’indiquer le moment de tourner à droite ou à gauche par des vibrations dans les poignées du guidon. Pour cela, il utilise un téléphone sous Android, un arduino et deux vibreurs. L’idée est d’intégrer les vibreurs dans les poignées du vélo, et de déclencher la vibration quelques mètres avant de tourner.

Là où l’idée est géniale, c’est que l’on ne quitte pas la route des yeux et le GPS (ou le smartphone) est à l’abri en cas de pluie. Le concept prend encore plus de sens à scooter ou à moto. Écouter les instructions vocales dans des écouteurs tout en étant coupé des bruits ambiants coupe toute notion de danger.

Le concept date de 2010, mais je le trouve intéressant.

PUNKT.FIZN from Danny Arielli on Vimeo.

D’autres informations ici.

S’y retrouver dans le monde des projections cartographiques

« Non, ça n’est pas la vraie taille du Groenland. »

Introduction

Une projection consiste à représenter sur deux dimensions (un feuille de papier ou un écran) une réalité qui a trois dimensions. Sur internet, les services de cartographie ne jurent principalement que par la projection de Mercator. Cette projection conserve les angles mais pas les surfaces. On parle de projection conforme.

Google Maps utilise une projection de Mercator

On voit sur l’exemple ci-dessus que le Groenland est très déformé. Plus on s’éloigne de l’équateur, plus les déformations sont importantes.

Il existe des alternatives, qui permettent de concilier au mieux « surface » et « angles » pour représenter un pays. Par exemple, en France, c’est la projection conique conforme de Lambert qui est la mieux adaptée. Elle consiste à projeter la sphère terrestre sur un cône, puis à aplatir le cône.

Une projection qui conserve les surfaces est dite équivalente.

La projection de Peters est équivalente

Ci-dessus un exemple de projection dite équivalente. Les surfaces sont conservées, mais le contour des continents est très déformé.

Il n’existe pas de projection qui permette de conserver à la fois angles et surfaces. Par contre, il existe des projections qui ne conservent ni angles ni surfaces. Elles sont dites aphylactiques. Elles peuvent parfois conserver les distances sur les méridiens.

Manipuler la Terre dans différentes projections

Gregor Aisch développe une bibliothèque de web-mapping nommée Kartograph. Elle est basée sur du 100% vecteur. Exit le concept de tuiles. Il en profite pour nous proposer une interface graphique permettant de choisir la projection souhaitée dans l’utilisation de son module de web-mapping. On peut même en extraire le script.

Exemple du module de projection de Kartograph

Je trouve le concept très pratique et a le mérite de nous montrer concrètement l’utilité des différents paramètres d’une projection. En jouant sur les curseurs bleus, la carte se déforme. En faisant un cliqué-glissé sur la carte, on peut déplacer la vue.

Au final, 27 projections différentes peuvent être affichées.

La bibliothèque Kartograph est en cours de développement, mais on aura probablement l’occasion de la passer en revue dans la pratique prochainement.